jeudi 16 décembre 2010

Entente de sécurité sociale Québec-Belgique

Début novembre, le gouvernement du Québec a conclu une entente de sécurité sociale avec la Belgique. Cette entente vise à faciliter la mobilité de la main-d’œuvre.
En effet, elle permet aux travailleurs :
- d'obtenir un certificat d'assujettissement pour le travail à l'étranger
- de recevoir une pension d'un pays étranger.
Une entente de réciprocité en matière de sécurité sociale évite donc au travailleur et, le cas échéant, à son employeur, de devoir cotiser à deux systèmes de sécurité sociale.

« Le Québec est une terre d'immigration. L'importation de rentes de retraite de nouveaux arrivants permet de plus une injection de fonds substantielle dans l'économie québécoise. Cet afflux de fonds ne serait pas possible sans les ententes de sécurité sociale » a précisé la ministre des Relations internationales et ministre responsable de la Francophonie, Mme Monique Gagnon-Tremblay.
Plus d'informations à ce sujet sur ce lien et sur le site de Legalworld.

Notez déjà qu'au printemps 2011, le Cercle Esteler organisera un séminaire dédié aux questions qui se posent en termes de mobilité de main d'oeuvre internationale.

mercredi 15 décembre 2010

Les investisseurs apprécient la Wallonie

Face à la concurrence mondiale, chaque ville, chaque région est confrontée au même défi : attirer et retenir les entreprises, et donc les emplois. Selon l'étude 2010 du service Plant Location International d'IBM, la Wallonie arrive à mieux se positionner que la Flandre dans cette course aux investissements.
Lien vers l'article complet ici

Dow Corning : 35,5 millions d'euros pour un centre de distribution européen

D'ici fin 2011, la Wallonie accueillera le nouveau centre de distribution de la société Dow Corning. Ce bâtiment de 32.000 mètres carrés, à la pointe en matière énergétique, élargira les capacités de distribution vers l'Europe, le Moyen-Orient, l'Afrique et d'autres régions du monde.
Lien vers l'article complet : ici

lundi 13 décembre 2010

Une tablette tactile wallonne, soutenue par Microsoft

La jeune entreprise brabançonne "Le Point Net" s'est lancée dans un étonnant défi: celui de développer sa propre tablette ordinateur tactile. Elle existe! La Dune est une tablette ordinateur totalement opérationnelle. Mieux, la tablette wallonne bénéficie désormais du soutien promotionnel d'un parrain de choix: Microsoft, le premier éditeur de logiciels au monde.
"Microsoft va nous aider à promouvoir la Dune en mettant à notre service une batterie de canaux marketing dont nous n'aurions pu rêver, à commencer par MSN, Hotmail, ou encore le rally annuel des événements Microsoft", explique Benjamin Vanopbroek, entrepreneur de 26 ans, co-fondateur de LePointNet. Le marché des tablettes est en pleine effeverscence. En effet, l'enjeu est considérable. Goldman Sachs estime ainsi à 35 millions le nombre total de tablettes ordinateurs qui seront vendues dans le monde en 2011.
Lien vers l'article complet.
Lien vers le site Internet de PointNet

mercredi 8 décembre 2010

Le pôle biologistique liégeois en phase de concrétisation

Le pôle sera implanté à Liege Airport. BioLog Europe, outil de développement à Liège d’un pôle wallon dédié à la biologistique, va entrer en phase de concrétisation sous la houlette du pôle de compétitivité “ Logistics in Wallonia ”, prenant le relais du Groupe de Redéploiement Economique. 
Ce projet est né en 2007 du constat que la Wallonie disposait d’un pôle biotechnologique important, notamment à Liège et également, autour de Liège Airport, d’un pôle logistique express très fort, souligne Maurice Semer du GRE. D’où l’idée d’attirer à Liège des entreprises spécialisées dans le transport logistique de produits biotech, la biologistique.
Après un travail d’études et de prise de contacts avec de grandes places de la biologistique mondiale (Memphis, Singapour, Atlanta), Logistics In Wallonia est chargé de concrétiser le projet. “ Nous avons entamé un travail de consulting pour prospecter les entreprises susceptibles de nous rejoindre ”, souligne Bernard Piette, directeur. 
Lien vers cet article

IBA lance "PROTEUS ONE"

Lancement de « PROTEUS ONE », un système de protonthérapie de taille réduite présenté comme plus économique. Ce système est composé s’une salle de traitement unique, dont la taille correspond à environ un tiers de celle de la configuration actuelle du portique rotatif, le cyclotron le plus petit, un portique plus compact et une diminution du trajet parcouru par le faisceau de protons entre le cyclotron et la salle de traitement.
Le tout premier sera installé prochainement à Nice.

Huit lauréats primés à l’export en Wallonie

L’objectif est de valoriser des entreprises qui se distinguent à l’exportation et donner envie à d’autres de leur ressembler", a commenté Philippe Suinen, administrateur général de l’AWEX. Deux entreprises se retrouvent sur la première marche du podium et décrochent le "Grand Prix Wallonie à l’exportation". Fabricant de gros aspirateurs montés sur grue pour vider les bateaux de leurs chargements de céréales (blé, maïs, soja, orge, etc.), de graines oléagineuses et autres produits en vrac, Vigan engineering (Nivelles) décroche le trophée pour ses performances à la grande exportation. Le deuxième lauréat du Grand Prix wallon, Samtech, est récompensé pour ses performances en Europe. La société est une des premières spin-off de l’Université de Liège et est spécialisée dans l’édition de logiciels de calcul de résistance des matériaux destinés à plusieurs secteurs.

Le "Prix wallonie à l’exportation" récompense cinq PME (eWon, Glutton, IT4IP, Pranarôm, D-Tek). La mention Jeunes va I-Movix (Mons), leader du ralenti télévisuel extrême. Ce dernier prix salue la démarche de la société montoise qui a le plus fait appel aux jeunes du programme "Explort" de l’Awex pour la vente de ses produits à l’étranger. 

Top 50 des plus importantes entreprises non-imposées

Le service d'étude du Parti du travail de Belgique (PTB), épluchant les comptes annuels déposés auprès de la Banque nationale de Belgique, dresse le Top 50 des sociétés belges ou filiales de multinationales qui payent le moins d’impôt des sociétés en Belgique. Ces sociétés profitent des différents mécanismes de déduction fiscale : les intérêts notionnels, l'exonération des plus-values sur actions, les "revenus définitivement taxés". Autant de mesures, légales, qui permettent à de nombreuses sociétés de ne payer, dans les faits, aucun impôt.

Selon le PTB, la « ristourne fiscale » de ces sociétés du Top 50 atteindrait 14,3 milliards d’euros. «C’est le supplément d’impôt des sociétés qui aurait atterri dans les caisses de l’Etat si ces sociétés avaient effectivement payé un taux de 33,99 % », constate Raoul Hedebouw, le porte-parole du parti marxiste.
Plus d'informations sur le site Internet du journal Le Soir (articles du 07/12/2010). Lien vers ces articles : 
» "Top 50 des entreprises qui trompent le fisc belge"
» "14 milliards d'euros qui échappent en toute légalité à l'impôt des sociétés"
» "Top 50 des plus grosses ristournes fiscales en 2009"

lundi 29 novembre 2010

«Une reprise certaine … mais qui devrait plafonner»

Dans un rapport sur l’économie wallonne en cette fin d'année 2010, Vincent Reuter, le CEO de l’Union Wallonne des Entreprises a qualifié comme suit les perspectives économiques pour 2011 «une reprise certaine … mais qui devrait plafonner». Tant l’enquête réalisée par l’UWE que les indicateurs confirment le redressement de l’économie en 2010. Toutefois, les perspectives pour 2011 ne présagent pas des records, du fait de:
- L'évolution incertaine de l’économie américaine
- Les politiques plus restrictives dans les pays émergents pour éviter les surchauffes
- La diminution drastique des dépenses publiques en Europe
- La reprise pas assez forte de la consommation privée (taux de chômage toujours élevé)
Dès lors, la croissance en Wallonie ne devrait pas excéder 2% l’an prochain en phase avec la croissance européenne.
Plus d'informations sur ce lien.

Le whisky belge à la conquête du marché canadien

Si la Belgique est déjà fort réputée au Canada pour ses bières - l'on y trouve par exemple la Chouffe, la Newton, l'Orval, la Floreffe, et bien d'autres encore - elle se fait aujourd'hui une place de choix dans le domaine des spiritueux.

En effet, le Belgian Owl, créé à partir d'orge cultivé dans la région belge de Hesbaye, a été lancé en 2004 par Etienne Bouillon et a obtenu la note de 95,5% dans la Whisky Bible 2011, l'ouvrage de référence du whisky! Le whisky belge a aussi reçu le titre d'European Single Cask Whisky of the Year.

Actuellement, la distillerie peut produire jusqu’à 24 000 bouteilles par an. Elle vend en Belgique, en France, aux Pays-Bas et au Luxembourg. Et depuis peu, le Belgian Owl a un représentant en la personne de Lee Gillis de l’agence commerciale T2 Import Export Canada Inc. à Toronto en Ontario.
Plus d'informations sur ce lien.

Q8 se développe en Wallonie

Q8 agrandit son réseau avec la reprise de huit stations-service dans la région de Liège.Avec cette opération, Kuwait Petroleum porte le nombre de stations-service Q8 en Belgique à plus de 348 et renforce ainsi sa déjà forte présence sur le marché, en Wallonie en particulier. Q8devient ainsi le leader sur le marché à Liège. 
Source et plus d'informations sur ce lien.

Une plateforme technologique pour étudier les télécommunications à l'UCL

L’Université Catholique de Louvain-la-Neuve se dote d’une nouvelle plate-forme technologique intitulée Welcome (Wallonia ELectronics and COmmunications MEasurements). 
Son rôle ? Améliorer les nouvelles technologies liées à l’électronique et aux télécommunications, en les analysant et en les testant.
Elle permet de mener des recherches dans le domaine des télécommunications, de A à Z : de la création d’un circuit intégré (via, par ex., les chambres propres Winfab), en passant par les mesures électroniques permettant d’optimaliser son fonctionnement, jusqu’à sa commercialisation éventuelle (via la création de spin-offs). Ce laboratoire intégré est ouvert aux étudiants, aux chercheurs et aussi à des partenariats externes, étrangers notamment. 

La plateforme accueille des recherches dans des domaines très variées. Par exemple, dans le domaine de l’aérospatial, Welcome participe à divers projets en lien avec l’ESA (Agence spatiale européenne) afin de mettre au point des capteurs de contrôle des engins spatiaux (satellites, ISS, Ariane 5).
Plus d'informations en cliquant ici.

vendredi 29 octobre 2010

Premier contrat sur des pièces Airbus pour Sonaca Montréal

Sonaca Montréal vient d'acquérir un contrat d'une valeur de 5 millions $CAD avec Mecachrome Canada.
La société se voit ainsi confier le traitement des surfaces destinées à former les cages des trains d’atterrissage avant fabriquées par la société française Mecachrome, un sous-traitant d’Airbus.
(...) Si Sonaca Canada a échappé au pire l’an dernier, c’est notamment grâce aux commandes de jets privés de très haut de gamme. (...) Aujourd’hui, l’usine tourne à nouveau quasi à plein régime. Sa production oscille entre 200 et 300 panneaux par mois, de quoi équiper jusqu’à 50 avions.

Source: Journal l'Echo du 29 octobre 2010
Lisez la suite ici.

Un article du journal La Dernière Heure traite aussi de ce contrat pour Sonaca Montreal, cliquez ici.

Le Québec lorgne la Wallonie

Tornatech et Primax Technologies en sont des exemples.
La première de ces deux PME actives dans le secteur de l’électricité industrielle va s'installer à Wavre et engager une dizaine de personnes. Grâce à sa présence en Wallonie, à deux pas de Bruxelles, Tornatech pourra diversifier son business vers l’Europe.
Primax Technologies, quant à elle, est actuellement en discrets pourparlers avec trois entreprises wallonnes concurrentes dans le secteur de l’électricité industrielle. les dirigeants de Primax Technologies ont en vue soit une prise de participation conséquente dans l’une d’entre elle, soit une acquisition pure et simple. 


Source: La Libre Belgique du 29 octobre 2010.
Lisez l'article complet ici.

jeudi 28 octobre 2010

Mission wallonne à Montréal: des contacts qui portent fruits !

Du 24 au 26 octobre, une délégation de représentants de sociétés wallonnes s'est rendue au Québec afin de participer à une mission techno-industrielle organisée par l'Agence Wallonne à l'Exportation et aux Investissements Étrangers.
Des rencontres ont été organisées avec des sociétés québécoises intéressées de développer un partenariat avec des entrepreneurs wallons. La délégation est repartie très enthousiaste.

Un reportage de la RTBF radio peut être écouté
sur le lien suivant, et aussi sur ce lien (journal de 8h le 28oct2010 dès la seconde 615).

La presse écrite mentionne également le point de vue de professionnels belges qui sont venus s'installer au Québec, dont notamment Baudouin Nizet de chez Holcim, ou Patrick Beaudoin du groupe Cossette.
Retrouvez un article sur le site la Libre Belgique , sur le site de RTBF Info. et sur le site de La Dernière Heure.

Tendances économiques: résistance et reprise en Wallonie

(...)La production manufacturière wallonne, qui s’était nettement contractée au plus fort de la récession, durant les premiers mois de l’année 2009, s’est redressée dans la foulée des exportations, entraînant d’ailleurs un relèvement rapide des degrés d’utilisation des capacités productives dans l’industrie. Plus à l’abri des aléas de la conjoncture internationale, les ventes du secteur tertiaire ont en revanche progressé régulièrement durant toute l’année 2009.
En somme, l’économie wallonne, avantagée en période de crise par sa structure globalement moins exposée, paraît avoir plutôt mieux résisté à la récession que la Belgique dans son ensemble. L’évolution de l’emploi témoigne d’ailleurs de cette relative résistance. (...)


Source: Analyses et prévisions conjoncturelles, octobre 2010 par l'Institut Wallon de l'Évaluation de la Prospective et de la Statistique.

"L’économie européenne perd du terrain"

Président de la Banque européenne d’investissement (BEI) et ancien ministre belge des Finances (CDH), Philippe Maystadt évoque pour "La Libre" le chantier européen de la sortie de crise et de la gouvernance économique. 

Au sortir de la crise que nous avons connue, avec le soutien à la reprise économique que cela a impliqué de la part des gouvernements, faut-il en revenir aussi rapidement une période d’austérité?

Il est logique que l’on essaie de revenir à l’équilibre budgétaire le plus rapidement possible. La question est de savoir si on est vraiment sorti de la crise et à quel rythme il faut revenir à l’équilibre. Il y a encore beaucoup d’incertitudes. Les économistes les plus pessimistes tablent même sur une nouvelle récession début 2011. D’autres envisagent une poursuite molle de la reprise. De plus, il est clair aujourd’hui que l’euro fort, aux alentours de 1,40 dollar, pénalise nos exportations et, partant, l’ensemble de l’économie européenne. C’est aussi un facteur qui risque de peser sur le renforcement de la reprise. Donc la conduite des politiques économiques est délicate. Il faut concilier la nécessité de rétablir une situation des finances publiques plus soutenable à long terme sans casser cette reprise fragile. Il y a aussi des discussions légitimes sur le timing, d’autant que tous les Etats membres ne sont pas dans la même situation. Il faut tenir compte, plus uniquement du déficit, mais aussi du degré d’endettement des Etats membres et notamment dans les pays qui vont subir le choc du vieillissement démographique.


Source:  La Libre Belgique du mercredi 27 octobre
lire la suite en cliquant ici

Bombardier vend 65 tramways à Bruxelles

La Société de transports intercommunaux de Bruxelles (STIB) a commandé 65 tramways supplémentaires à Bombardier Transport pour 235 millions de dollars US.
Ils seront fabriqués à l'usine de Bombardier située à Bruges, en Belgique, et livrés entre janvier 2013 et avril 2015.

Source: Site Web de la Presse Affaires du 28 octobre 2010

vendredi 22 octobre 2010

Wallonie: l'eldorado de la logistique !

La société flamande Janssen Pharmaceutica, filiale de Johnson&Johnson, vient de lancer la construction, à La Louvière (Wallonie), d’un centre de distribution européen pour ses produits pharmaceutiques. Il y a 3 ans, Janssen Pharmaceutica avait déjà ouvert un centre logistique pour la division équipements médicaux du géant américain à Courcelles.
La logistique actuelle, disséminée dans 15 centres, sera regroupée autour du nouvel entrepôt de 25.000 mètres carrés dont dépendront trois centres "satellites" installées en Grèce, en Italie et en Espagne. Avec à la clé la création, d’ici 2013, de 100 à 135 emplois.

Source: Site de l'Echo

mardi 19 octobre 2010

La Wallonie à l'honneur dans le journal montréalais "Le Devoir"

La rubrique voyage du Devoir nous dresse en ce mois d'octobre le portrait touristique et gastronomique de la Wallonie.
"Tenez, rien que ce jambon d'Ardenne, séché et fumé à l'ancienne, ou ce fromage de Herve d'appellation contrôlée dont la succulence n'a d'égale que ses effluves pour le moins prenants, mériterait le voyage.
(...) Si le terroir est l'affaire des petits villages, c'est aussi le lot de Liège, berceau de Simenon et ville importante de la Wallonie, où se consomment les grandes tables comme les bouis-bouis de quartier. On trouvera là beaucoup d'histoire, notamment minière et industrielle, et une bonne dose de curiosités architecturales. (...)"
La suite est à découvrir sur le site Web du journal.

Source: Ledevoir.com

vendredi 15 octobre 2010

Un point de vue sur la Wallonie à réajuster !

Natixis, une banque d'affaires française, a publié un rapport dans lequel elle présente un portrait économique des trois régions belges et où elle conclut: « la Wallonie n’est clairement pas la région la plus assistée d’Europe ». Les transferts entre la Flandre et la Wallonie seraient "notoirement surestimés", selon Natixis. Ils tourneraient autour de 5 à 7 milliards contre les 10,5 milliards souvent cités en Flandre.
"Madrid, la Catalogne, les Baléares en Espagne; la Bavière, la Hesse, le Bade-Wurtenberg en Allemagne, la Lombardie, la Vénétie, la province de Trente en Italie, l'Ile-de-France en France sont nettement plus généreuses que la Flandre à l'égard de régions moins bien loties", explique Natixis.


Source: L'Echo.be

La Louvière inspire le Québec

La ville wallonne de La Louvière a impressionné la délégation québécoise qui visite la Belgique en marge du colloque bisannuel de l’Association de management de centre-ville (AMCV). L’exemple louviérois en matière de réhabilitations de friches industrielles est inspirant pour la Belle Province. 
« Nous possédons des sites similaires qui ont été très actifs d’un point de vue industriel dans le domaine textile avant de fermer les uns après les autres, souligne Guy Drouin, Directeur général du Commissariat au commerce. Aujourd’hui, nous sommes confrontés à des friches et nous sommes venus chercher des idées. »

Source: LeSoir.be 

dimanche 3 octobre 2010

Vuitton s'installe dans le Hainaut

Après avoir installé, début septembre, son service client (demandes d'informations des clients et mailings) à Bruxelles, la prestigieuse marque Louis Vuitton annonce en ce mois d'octobre qu'elle va créer 30 emplois à Estaimbourg (Hainaut).
En effet, la collaboration entre Louis Vuitton et la tannerie Masure va permettre à ce grand nom de la maroquinerie de franchir un nouveau cap. «Nous avons un double intérêt à nous associer au groupe Masure. En nous impliquant dans le travail de tanneurs, nous allons acquérir un nouveau savoir-faire, la manière de travailler le cuir ne peut qu'évoluer.»
La maison Masure emploie 130 personnes. Grâce au partenariat avec Louis Vuitton, 30 postes supplémentaires seront créés d'ici la fin 2010. 

jeudi 30 septembre 2010

5 millions de visiteurs au pavillon belge de l'Expo de Shanghai !

Nous entrons dans le dernier mois de l'Expo Universelle de Shanghai.
Le pavillon belge aura attiré plus de 5 millions de visiteurs, soit l'équivalent de la moitié de la population de la Belgique!
Il est donc l'un des plus visités parmi les 250 exposants. 
Cela notamment grâce à Dreamwall, une filiale des éditions Dupuis et la RTBF qui se spécialise dans l'animation et les décors virtuels pour le secteur audiovisuel.  
Dans le pavillon de l'expo, Dreamwall a permis aux visiteurs de se projeter dans un cadre typiquement belge. En effet, ils ont créé trois scènes virtuelles - la Butte du Lion de Waterloo, la Grand-Place de Bruxelles et un pont à Bruges. Les visiteurs ont ainsi l'impression de faire partie du paysage et se font prendre en photo, comme si ils avaient réellement visité ces lieux.
Pour en savoir sur l'entreprise wallonne Dreamwall, cliquez ici.

Les écoles de gestion et finance belges parmi les meilleurs selon le Financial Times

Le Financial Times répertorie la liste des meilleurs programmes de gestion disponibles dans les universités et école de commerce.Cinq classements sont ainsi publiés chaque année, concernant les MBA, EMBA et Master en Management. 

En 2010, sur les 65 institutions d'enseignements répertoriées, l'IAG Louvain School of Management est classée 19ème, et la Solvay Business School est 20ème !

L'ensemble du classement peut être consulté sur le lien suivant:
http://rankings.ft.com/businessschoolrankings/masters-in-management

vendredi 24 septembre 2010

Delphi Genetics accorde une licence à GSK pour l’utilisation de la technologie StabyExpress

La technologie StabyExpress améliore le rendement de l’expression de protéines et offre le potentiel d’augmenter la quantité de protéines recombinantes dans la production de vaccins tout en réduisant l’impact environnemental. Toutes les protéines produites avec la technologie StabyExpress sont sans trace d’antibiotiques.
L'accord conclu permet à GSK d’utiliser de manière non exclusive la technologie pour la
production de protéines vaccinales à usage humain. En échange de ce droit d’usage, Delphi Genetics recevra des payements à chaque étape du développement d’une nouvelle protéine et recevra également des royalties lors de la phase de commercialisation.


Fondée fin 2001, Delphi Genetics SA développe des produits et technologies plus efficaces pour l’ingénierie génétique et l’expression de protéines en bactéries en utilisant une expertise unique dans le domaine des systèmes de stabilisation de plasmide.
Plus d'informations sur cet accord?

lundi 20 septembre 2010

"Crise politique en Belgique"... remettons les pendules à l'heure

"Alors, vous n’avez plus de gouvernement ?!" En temps de crise gouvernementale belge, cette remarque nous est adressée encore trop souvent avec un air compatissant, comme si le ciel une nouvelle fois nous était tombé sur la tête, ou sur un ton catastrophé, comme si notre pays était paralysé. Dès que l’on donne quelques éclaircissements, il est évident que nos interlocuteurs, que ce soient des relations professionnelles ou privées, avaient une vision confuse, voire inexacte, de la situation en Belgique. Voici donc quelques éléments pour éclairer cette situation.
Les différends entre Flamands et Francophones font l’objet de débats dans la société, au parlement, entre les partis jusqu’à un accord… ou la démission en bloc d’un gouvernement. Ces dernières années, il est vrai, trop souvent le désaccord a pris la vedette et nous vivons des crises politiques face à la difficulté, ou même la quasi impossibilité, de former un gouvernement de coalition majoritaire. En Belgique, en effet, il ne peut y avoir de gouvernement sans une coalition entre des partis flamands et des partis francophones. Dans le même temps, le Canada a vécu et vit toujours avec un gouvernement minoritaire, ce qui ne l’empêche pas de fonctionner. 
Quoique démissionné, un gouvernement belge reste donc en place. Il continue à gérer l’État en affaires courantes, voire l’urgence, sous l’oeil critique du Conseil d’État (notre Cour suprême). Le concept d’affaires courantes est né de la pratique politique. Aucun texte ne régit cette situation. Les ministres peuvent continuer à gouverner pour garantir l’indispensable continuité de la politique et de l’État. 

Lire la suite en Edito de la Lettre Wallonie-Bruxelles de juin 2010.

vendredi 17 septembre 2010

Investissements étrangers en Europe : la Belgique passe de la 8e à la 6e place !

Avec 33 investissements, les États-Unis constituent la principale source des investissements en Belgique, suivis par le Royaume-Uni (16), la France (14), l’Allemagne (13) et les Pays-Bas (9).

Il est à noter que le bon score de la Belgique est principalement dû à la Wallonie. La région sud a reçu 57 des 146 projets d'investissement, soit une hausse de 17 par rapport à 2008. 

Pour lire la suite, cliquez ici !

mercredi 15 septembre 2010

Le commerce extérieur belge se porte bien !

Au premier semestre de 2010, la valeur des exportations et celle des importations ont augmenté de respectivement 18,6 et 18,5 % par rapport à la période correspondante de l’année 2009. Les montants atteignent 103,6 milliards d’euros pour les exportations et 105,4 milliards d’euros pour les importations.
Au mois de juin 2010, le montant des exportations a atteint 19,9 milliards d’euros (+26,6 % par rapport à juin 2009) et celui des importations 19,5 milliards d’euros (+26,4 % par rapport à l’année précédente).

lundi 13 septembre 2010

Entente entre le Wallonie Aerotraining Network l'École nationale d'aérotechnique

Grâce à cette entente, l’ÉNA sera en mesure,dès la session prochaine, d’offrir à ses diplômés de passer les examens théoriques EASA PARTIE-66 en conformité avec les normes de la certification européenne PARTIE-147 de l’Agence européenne de sécurité aérienne (EASA).

Plus d'informations en cliquant ici.

jeudi 9 septembre 2010

Séminaire: Stratégies d'expansion vers l'Europe

Venez assister à une matinée de conférences sur les stratégies concrètes à adopter et les règles à observer par les entreprises québécoises qui souhaitent faire affaires en Europe.
Conseils indispensables et réseautage seront au rendez-vous !
INSCRIVEZ-VOUS dès maintenant !
Programmation:
Le 29 septembre 2010 au 1 Place Ville-Marie, 39e étage - Montreal
8 h à 8 h 30 : accueil et petit-déjeuner
8 h 30 à 11 h 30 : conférences
11 h 30 à 12 h : questions et réponses
12 h 00 : lunch et temps pour le réseautage
Plus d’informations, cliquez ici !

mardi 31 août 2010

Reprise de la croissance au Port autonome de Liège

Pour le premier semestre 2010, ce sont plus de 7,3 millions de tonnes qui ont transité par le Port Autonome de Liège (PAL), soit une hausse de 19% par rapport à la période correspondante de 2009.
Pour le PAL « cette croissance est non seulement due au dynamisme des entreprises privées concessionnaires du Port de Liège mais aussi à une promotion accrue, à de nouveaux trafics et à une politique d’investissement ambitieuse développée par le Port de Liège ».
Pour rappel, le PAL est le 1er port intérieur belge et se place 3e à l’échelle européenne.
Source:
Union Wallonne des Entreprises

mardi 3 août 2010

Parution : « Le contrat de vente international, pour les non-juristes »

Christine Destexhe (Consultante juridique et en stratégie d'exportation) a récemment publié la seconde édition de son ouvrage «Le contrat de vente international, pour les non-juristes».
Il répond aux 200 questions les plus souvent posées par les entreprises au sujet du contrat de vente international. Il est basé sur la pratique et est truffé d’exemples concrets.
Ce livre a été rédigé principalement d'un point de vue français et belge. Mais, il intéressera aussi les exportateurs suisses, luxembourgeois et canadiens qui y trouveront de très nombreux aspects intéressants pour eux.
Pour plus de renseignements ou pour vous le procurer cliquez ici.

lundi 21 juin 2010

Wallonia makes waves

The Wallonia region of Belgium is making a big impression on the global biotech sector, with Biowin, its health cluster, leading the way. For more info, clic here.

jeudi 3 juin 2010

+ 39 % d’investissements en Wallonie : de quoi faire pâlir la Flandre…

A quelques jours des élections, les résultats du Baromètre de l’attractivité en Belgique d’Ernst & Young risquent de faire plaisir à pas mal de politiques au sud du pays. Voire faire douter certains séparatistes…

Le magazine Trends-Tendances, dans son édition du 3 juin 2010, consacre son dossier de couverture aux coûts salariaux élevés en Belgique, à notre faible compétitivité… ainsi qu’aux solutions pour s’en sortir.
© Montage Thinkstock
Plus d'infos
Les investisseurs étrangers préfèrent (presque) la Wallonie à la Flandre
Alors que les investissements étrangers ont connu une année désastreuse en Flandre et à Bruxelles, le sud du pays a connu une augmentation record (+ 39 %) du nombre d’investissements. La province de Liège, misant sur la logistique, a accueilli 21 investisseurs, contre une douzaine les années précédentes.

En plus de miser sur certains atouts régionaux, comme la disponibilité de terrains et la facilité d’accès, la Wallonie doit certainement cette belle envolée à une politique d’aides à l’investissement, par le biais du plan Marshall, qui, au final, adoucit la pilule du coût salarial pour l’investisseur… tout en n’étant pas indolore pour le contribuable.

La semaine dernière, une étude comparable réalisée par IBM avait déjà indiqué que la Wallonie avait attiré presque autant de projets que la Flandre en 2009, alors que par le passé, la Flandre attirait généralement quasi le double d’investisseurs.

Olivier Fabes TrendsNews.be 01 juin 2010

Les investisseurs apprécient la Wallonie

Les investisseurs étrangers ont boudé la Flandre en 2009. En cause, le coût du travail et des aides moins intéressantes qu’en Wallonie
Dans la course aux investissements étrangers, la Wallonie fait aujourd 'hui mieux que se défendre. En 2009, elle a attiré 67 nouveaux projets, bons pour 2.038 nouveaux emplois, contre 78 projets en Flandre (2.833 emplois).C'est ce qui ressort de l'étude annuelle de PLI (Plant Location International), une division d'IBM spécialisée dans le conseil à l'investissement au niveau mondial.
Notons que cette étude recense uniquement les projets d'investissement générateurs d'emplois nouveaux. Elle ne tient dès lors pas compte des investissements purement financiers, comme les fusions ct acquisitions par exemple, un domaine où la Belgique est traditionnellement davantage présente.
En 2009, 182 nouveaux projets d'investissement étranger ont été recensés pour l'ensemble du pays, contre 192 en 2008 et 240 en 2007. C'est une chute sévère qui contraste avec la plupart des autres pays d'Europe de l'Ouest et d'Amérique du Nord, où les investissements étrangers sont restés assez stables malgré la crise. «Ce sont surtout les marchés émergents qui ont pâti de la crise et ont vu beaucoup de gros investissements gelés ou abandonnés», fait remarquer Roel Spee, global leader de la société PLl.
A ses yeux, le recul enregistré par la Belgique témoigne d'une moindre attention accordée aux investissements étrangers ces dernières années. « Le facteur qui nous handicape, ce sont les coûts, soit principalement le coût salarial et l'impôt des sociétés», note Roel Spee.
Certes, la Belgique peut se prévaloir de ses intérêts notionnels mais cela ne suffit pas en soi. « Lorsqu'un investisseur fait son shopping parmi les 30 pays européens, il regarde d'abord le taux facial à l'impôt des sociétés et le coût du travail. Les intérêts notionnels, qui demeurent un concept assez complexe pour l'investisseur, ont surtout permis de consolider des investissements existants», explique Roel Spee.
Sans oublier que nos concurrents directs disposent également d’instruments sur mesure pour les investisseurs. Ainsi, les Pays-Bas proposent depuis le 1er janvier 2010 l’«interest-box» qui constitue une réponse directe aux intérêts notionnels.
Si dans cette concurrence impitoyable, la Wallonie parvient à mieux se profiler que la Flandre, c'est grâce à deux atouts principaux. Un : le sud du pays dispose de terrains en nombre et abordables. Deux: les subsides à l'investissement sont nettement plus importants en Wallonie. Une conséquence du Plan Marshall? «Pas directement», répond Roel Spee, qui pointe avant tout le cadre européen, qui permet à la Wallonie de se montrer plus généreuse que la Flandre à l'égard des candidats investisseurs. Une flexibilité motivée par le retard de développement de la Wallonie.Résultat: des investissements retentissants ont pu se matérialiser récemment. Parmi ceux-ci, citons Hennes & Mauritz à Ghlin (450 emplois), Dow Corning à Feluy (134 emplois) ou encore Baxter à Lessines (120 emplois). Au niveau des provinces, l’étude PLI -IBM montre une progression importante du nombre de nouveaux projets dans le Hainaut, en province de Liège et dans le Brabant wallon. Anvers et le Brabant flamand accusent par contre un recul sévère.


DANGEREUSE INSTABILITÉ

Reste à voir si l'instabilité politique belge est une source d'inquiétude pour les investisseurs étrangers. «L'instabilité ne pèse pas sur les chiffres actuels, mais à la longue, cela risque d'être le cas», prévient Roel Spee. « La Belgique héberge beaucoup de filiales de multinationales qui communiquent avec leurs quartiers généraux. Il faut faire attention, car une perception négative, une fois ancrée dans les esprits, est très difficile à chasser».


Roel Spee,
Jean-Paul Bombaerts – L’ECHO – 27/05/2010

mercredi 19 mai 2010

Brussels Airlines de retour sur Montréal – Bruxelles

Brussels Airlines (SN) a le plaisir d’annoncer qu’un nouvel accord en code partagé a été conclu avec Air Canada (AC), partenaire Star Alliance.
Dès le 12 juin 2010, Air Canada opérera un vol quotidien direct entre Montréal (YUL) et Bruxelles.
L’horaire de ces vols (voir ci-dessous) permettra d’offrir d’excellentes correspondances dans les deux sens à Bruxelles vers l’entièreté du réseau Africain de SN (18 destinations) et plus de 20 destinations en Europe.

Brussels Airlines placera ses numéros de vols SN (marketing code) non seulement sur les vols YUL-BRU mais aussi sur un certain nombre de destinations domestiques au Canada desservies par Air Canada et reliées à sa plaque tournante de Montréal (YUL).
Pour l’instant, ces destinations sont Calgary (YYC), Charlottetown (YYG), Moncton (YQM), Québec (YQB), Toronto (YYZ) et Vancouver (YVR)
De nouveaux tarifs publiés SN vers Bruxelles sont affichés dans les GDS et ceux sur l’Europe et l’Afrique le seront dans les prochains jours

Horaires
YUL : 19.45 BRU : 08.35

Contacts
Représentation de Brussels Airlines au Canada (AVIAJET) : 1-514-789-2230
Brussels Airlines representation in Canada (AVIAJET): 1.866.308.2230

jeudi 4 mars 2010

La Belgique est championne des essais cliniques

Médecine Menacé par l’émergence de tests menés en Inde ou en Chine, notre pays veut optimiser l’offre de tests pharmaceutiquesAvec 60 essais cliniques par an et par million d’habitants, la Belgique est championne du monde de la spécialité, d’après une étude effectuée par le cabinet Deloitte, commandée par quatre associations actives dans les essais cliniques et dont les résultats ont été révélés vendredi. C’est une première : les données sont celles, très discrètes, de la déclaration obligatoire de ces essais à l’Agence fédérale du médicament.Elles ont été utilisées pour dresser une première photo du secteur, mais celle-ci ne révélera pas, par exemple, qui sont les cinq premiers opérateurs pharmaceutiques du secteur. Pour les établissements universitaires, par contre, la donnée est disponible, puisqu’elle ne peut permettre d’inférer une position commerciale dominante : comme le montre notre infographie, la KUL, l’UZ Gent, l’UCL et l’ULB trustent les quatre premières places, devant l’Organisation européenne pour la recherche et le traitement du cancer. On voit que cette participation varie aussi notablement en fonction de la phase d’essai clinique envisagée, dont chaque étape valide d’autres types de questions (voir ci-contre).Sur un million de molécules, un millier seulement sera sélectionné avant d’aboutir à un seul médicament effectivement sur le marché. Avec un coût de développement qui est évalué autour du milliard d’euros. Or, entre le dépôt du brevet et son expiration, vingt années vont certes s’écouler, mais aussi comprendre la réalisation des phases 1 à 3 des essais cliniques. L’autorisation de mise sur le marché aboutit généralement au bout de dix ans, mais le remboursement exige encore trois années supplémentaires, ce qui laisse environ sept années pour rentabiliser le processus, les firmes ayant aujourd’hui tendance, après la chute de leur brevet et l’apparition autorisée des médicaments génériques, à tenter de conserver leur marché en diminuant leur prix. Cette durée a d’ailleurs tendance à se réduire encore. Conjointement avec la mondialisation des acteurs du pharma, de plus en plus regroupés dans des groupes géants, elle peut représenter une menace : ainsi, quasi plus aucune firme ne développe aujourd’hui de nouvel antibiotique, alors que la résistance aux molécules se développe progressivement, rendant quasiment incurables des maladies comme la tuberculose extrarésistante.« Pour la première fois, le nombre d’études cliniques a diminué »Pourtant, ainsi que le révèle l’enquête de Deloitte, la variété des domaines couverts est large (voir infographie). « Le succès de la Belgique est dû à d’excellentes infrastructures, à la proximité de nombreux centres de la connaissance et de personnels scientifiques expérimentés, explique le professeur Leo Nels, directeur général de Pharma.be, fédération pharmaceutique de Belgique, une des quatre associations. C’est d’ailleurs ce qui fait notre attractivité pour les phases 1 et 2, où l’expertise scientifique est très élevée ».« Mais cette avance est menacée par l’émergence de nouveaux centres d’excellence dans le monde, comme dans les pays de l’Est, en Chine ou en Inde. En 2009, pour la première fois depuis longtemps, le chiffre d’essais cliniques en Belgique a diminué, passant à 257, soit le niveau atteint en 2007, explique le docteur Monique Podoor, présidente de l’Association belge des médecins pharmaceutiques. Le nombre d’études réalisées dans les pays d’Europe centrale et orientale a triplé en 5 ans et le coût d’une étude réalisée dans un pays en développement est aisément divisé par deux. »La Belgique a déjà adapté son arsenal thérapeutique : ainsi, il suffit de deux semaines pour obtenir l’autorisation de procéder à une étude clinique, décision favorable pour plus de 8 études sur 10. Pour chaque phase de tests, l’entreprise pharmaceutique est tenue de présenter toutes les données obtenues aux autorités sanitaires et aux comités d’éthique, qui donnent l’autorisation de poursuivre. Ces autorités doivent surtout veiller à ce qu’aucun risque injustifié ne soit pris avec la santé des patients volontaires, dont l’écrasante majorité est composée de parents de patients qui ont bénéficié de nouveaux médicaments. Ou qui auraient pu en bénéficier, s’ils avaient été élaborés plus tôt.CONTEXTEQue signifient les différentes phases des études cliniques ?Phase I. Le candidat-médicament est administré à un être humain pour la première fois. L’objectif est d’évaluer la sécurité du produit et de déterminer les doses tolérées. Le but n’est pas de mettre en évidence son efficacité. En général, ces études sont réalisées sur un groupe constitué d’une dizaine à une centaine de sujets volontaires et sains.Phase II. Ces études visent à établir l’efficacité du médicament. Elles permettent aussi de déterminer le dosage optimal pour les études ultérieures. Elles sont réalisées avec un nombre limité de patients (100 à 400) et pour certains d’entre eux au moins, selon un schéma en double aveugle avec randomisation et contrôle par placebo.Phase III. Ces études rassemblent un échantillon de patients beaucoup plus large et comparent l’efficacité thérapeutique et la toxicité du candidat-médicament à celles du traitement de référence.Phase IV. Au cours de cette phase, le médicament, autorisé, est utilisé à grande échelle. Des études observationnelles permettent de suivre son utilisation sûre.