"Que des PME aient pu survivre en abandonnant 50 et parfois 70% de leur chiffre d’affaires, c’est une faculté d’adaptation sur laquelle on n’aurait pas osé parier il y a cinq ans. Et encore moins quand la première crise s’est déclarée. Il y a bien eu beaucoup de faillites dans le commerce, l’Horeca ou la construction. Mais très loin des pires craintes qu’on pouvait nourrir. Il y a certainement eu la réaction opportune du Fédéral. En protégeant le capital des ressources humaines, il a tempéré l’impact social et permis d’embrayer avec la reprise. Et puis les PME se sont frottées aux marchés lointains où la croissance se perpétuait. L’Awex en Wallonie s’est surpassée. Les économistes vont pouvoir épiloguer bientôt sur la survie d’entreprises en milieu hostile. Bien sûr, la part des exportations flamandes est nettement supérieure, toutes proportions gardées. Mais les taux de croissance moyens des exportations wallonnes dépassent ceux de la Flandre, largement au-delà des moyennes européennes, même si on part de plus bas".
Lisez la suite sur le site de L'Écho.
