Lorsqu'il s'agit de choisir un site quelque part dans le monde pour localiser un nouvel investissement, voire, tout simplement, pour l'y maintenir, le poids de la fiscalité pesant sur les sociétés et le coût du travail figurent en général en très bonne place dans les critères d'appréciation.
Malgré un taux facial à l'impôt des sociétés de 33,99 %, et un coût horaire moyen assez élevé de la main-d'œuvre, la Belgique a enregistré une hausse de 50% des investissements directs étrangers sur son territoire. Ceux-ci sont en effet passés de 33,8 milliards de dollars en 2009 à 50,5 milliards de dollars (38 milliards d’euros) l’année dernière, selon les chiffres publiés le 17 janvier par la Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le Développement (Cnuced).
Même s’il s’agit encore d’une nette baisse par rapport aux niveaux atteints en 2008 (110 milliards de dollars), notons que la Belgique a l’un des meilleurs scores de l’Union européenne en 2010, alors que les investissements étrangers y ont globalement baissé de 20%. La tendance s'est affichée à la baisse dans l'ensemble des pays riches.
Source: L'ECHO.be du 18 janvier 2011